Aides de l’État pour les Panneaux photovoltaïques

L’objectif des PSP ? Récupérer l’énergie du rayonnement solaire pour chauffer l’eau sanitaire via des capteurs thermiques et produire de l’électricité grâce à ses cellules photovoltaïques.

L’énergie produite est utilisée pour alimenter votre propre consommation mais peut aussi être revendue au réseau de distribution électrique le plus proche de chez vous si vous couplez vos PSP avec un onduleur.

Explications.
En temps normal, vos PSP produisent un courant électrique continu issu du rayonnement solaire. Mais pour générer de l’électricité et la revendre, il leur faut du courant alternatif à injecter dans le réseau.
C’est la fonction de l’onduleur. Se présentant sous la forme d’un boîtier métallique, il se raccorde aux panneaux photovoltaïques et s’associe à un compteur de production pour connaître la quantité d’énergie produite.

Si le coût de ce dispositif peut être conséquent, c’est aussi le meilleur moyen, non pas d’économiser de l’argent, mais d’en gagner !

Dernier point. Exprimée en kilowatts-crête (kWc), la puissance des panneaux solaires photovoltaïques est déterminée par le matériau choisi et par sa surface, et correspond à la capacité des panneaux à produire de l’électricité dans des conditions idéales.

Pour vous donner un ordre d’idée, la production photovoltaïque dans le Nord de la France est en moyenne de 900 kWh/kWc, contre 1 300 kWh/kWc dans le Sud.

Avant tout, pensez à faire estimer par un professionnel votre besoin en électricité et la faisabilité de vos travaux.
Tout dépend de l’emplacement de votre habitat, sachant que le mieux en la matière est d’avoir un toit ensoleillé avec une inclinaison de 30° orientée Sud.
Une fois que vous êtes au clair là-dessus, vous pouvez passer à l’action.

Concrètement, l’installation consiste à intégrer les panneaux à votre toiture, à poser l’onduleur et à le raccorder au réseau avec un compteur dédié pour mesurer la quantité d’électricité.
Sans oublier la batterie solaire, qui permet de stocker l’électricité pour l’utiliser au moment voulu.
On ne va pas vous le cacher : l’opération est délicate, voire dangereuse. Là aussi, il est fortement conseillé de la confier à un professionnel certifié QualiPV qui a souscrit à une garantie décennale (garantie sur votre matériel en cas d’éventuels dommages post-travaux).

Réputés pour être fiables, les panneaux photovoltaïques auront besoin par la suite d’une inspection annuelle pour repérer toute anomalie et vérifier le bon fonctionnement des organes de sécurité.

Installer des panneaux solaires photovoltaïques nécessite un double investissement :

•  L’achat du matériel, dont le coût varie en fonction de la puissance des panneaux solaires : de 9 000 € à 13 000 € pour 3 kWc ; de 16 000 € à 19 000 € pour 6 kWc et de 25 000 € à 30 000 € pour 9 kWc.
• Le coût de la main d’œuvre pour la pose et le raccordement : 1 000 € par m2.

Ça vous semble cher ? Certes. Mais n’oubliez pas que les économies d’énergie et les revenus générés par la revente au réseau permettent d’amortir assez rapidement votre achat de départ.

*la fourchette de prix mentionnée est indicative car le prix dépend de la marque ainsi que des coûts liés à l’installation.

Il y a tout un tas d’informations à connaître avant de vous choisir vos panneaux photovoltaïques :

• Surface en m2 dédiée à l’installation, à combiner avec la taille des panneaux.
• Composition de vos panneaux (silicium amorphe, polycristallin ou monocristallin).
• Puissance en KWh à l’année dont vous avez besoin.
• Capacité et la tension de stockage de votre énergie photovoltaïque, deux critères à prendre en compte pour choisir la bonne capacité de votre batterie.
• Ensoleillement de votre habitat.

Si, par exemple, vous disposez d’une faible luminosité, il est préférable d’opter pour des panneaux monocristallins. Dans le cas contraire, choisissez des panneaux polycristallins.

Le rendement d’un panneau est généralement garanti à 90% au bout de 10 ans, et à 80% au bout de 20 ans d’usage.

Sans compter l’autre grand avantage des panneaux solaires photovoltaïque  : la possibilité de revendre le surplus d’énergie à un tarif très avantageux, jusqu’à 1 800€ si vous possédez une installation de 6 kWc ! De quoi faire réfléchir.

L’installation de Panneaux Solaires Photovoltaïque vous rend éligible à certaines aides de l’État.

Prime auto-consommation
Depuis l’arrêté du 9 mai 2007, une prime à l’investissement est attribuée pour toute installation de PSP en autoconsommation avec revente du surplus.
Reversée par l’entité qui achète l’électricité au producteur (souvent EDF Obligation d’Achat), cette prime varie en fonction de la puissance de l’installation.
Elle est dégressive et est répartie sur les 5 premières années de fonctionnement. À demander lors du raccordement.

Nous vous invitons à vous rendre sur le site du gouvernement ou de vous renseigner auprès de nos conseillers. Chez MeilleurHabitat.Com, on propose un service complet de prise en charge pour toutes les démarches liées à la revente de l’électricité au réseau.

TVA réduite
Vous pouvez bénéficier d’un taux de TVA réduit à 10% pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau d’une puissance inférieure ou égale à 3 kWc.

En installant des Panneaux Solaires Photovoltaïques, vous faites le choix d’une électricité propre et respectueuse de la planète (promise à un bel essor, aussi) qui vous permet de subvenir durablement à vos besoins, tout en raisonnant votre consommation.

Depuis janvier 2020, MaPrimeRénov’ vient remplacer le CITE (Crédit d’impôt) et certaines aides de l’Anah telle que Habiter Mieux Agilité.

Distribuée de manière forfaitaire, elle est réservée aux ménages modestes jusqu’à fin décembre 2020 et s’élargit aux autres ménages à partir de 2021.

MaPrimeRénov’ se présente comme une aide qui s’adapte en fonction des revenus. Plus qu’une aide, c’est aussi un accompagnement personnalisé dont l’objectif est d’améliorer la qualité de service en accélérant et en simplifiant vos démarches.

Désormais, un simple dossier en ligne vous permet de bénéficier d’une aide versée dès la fin des travaux sans attendre une réduction fiscale l’année suivante comme auparavant.